Sélectionner une page
Spectaculaire ou intime ?

Spectaculaire ou intime ?

Aujourd’hui, on communique trop. Souvent pour ne rien dire, d’ailleurs, mais le problème n’est même pas là. Dans cet océan d’informations, de gens en quête d’attention (et pas juste par narcissisme, aussi pour trouver des clients), pour sortir du lot, il faut parler plus fort. En terme de réseaux sociaux, on appelle ça faire le buzz. Et le buzz se nourrit de spectaculaire et d’extraordinaire. Du coup, c’est simple, la nouvelle norme, c’est la mise en scène dramatisée de situations complètement hors normes. Un comble.

Le problème du spectaculaire, c’est qu’il est l’antinomie de l’intime. L’intime, c’est tout ce qui touche personnellement.
L’intime vit dans le domaine de la nuance, voire de la délicatesse, de l’impression, de la poésie.
Le spectaculaire vit dans le domaine de l’étonnement, de la surprise, de la surenchère.
Le problème est que le spectaculaire est son propre ennemi : en abuser, c’est le banaliser, et ce qui est banal ne peut plus être spectaculaire. Donc le spectaculaire doit rester rare, faute de quoi la seule solution est une fuite en avant, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. Mais ce faisant, premièrement l’œil se fatigue aussi vite qu’il s’était émerveillé, deuxièmement cet art dévoyé ne se soucie plus d’expressivité mais de virtuosité pure. On se satisfait du medium plutôt que de ce qui est représenté avec. On apprécie la réalisation plutôt que le contenu. 

Le “n’importe quoi” spectaculaire élève la fanfreluche au rang d’outil narratif. Il fait le choix du racolage par la stupéfaction, et transforme l’outil en prétexte, en supprimant le but. Il fait passer l’accessoire au premier plan et relègue l’humain au second. Ce faisant, il verrouille la portée émotionnelle et intime de l’œuvre derrière un écran d’artifices trop évidents pour qu’on puisse voir à travers.

En conséquence, il produit des photos pauvres, des films pauvres, de la musique pauvre. Le résultat en jette, de prime abord, juste le temps qu’on s’y habitue et qu’on passe à autre chose. Et malgré la profusion graphique, le fond reste désespérement artificiel et non crédible. Comme un poème qui ne serait fait que de mots compliqués sans liens entre eux. Il satisfait des appétits purement esthétiques, superficiels, sans faire appel à la sensibilité.

À la fin, la crédibilité de l’œuvre repose essentiellement sur sa nuance. Sans nuance, on transforme l’art en défi sportif où le gagnant est le plus virtuose. Comme ces peintres et dessinateurs qui copient des photos en peintures ultra-réalistes, sans aucun bénéfice artistique, mais dont la maîtrise suscite l’admiration et dont le résultat relève plutôt de l’artisanat d’art puisqu’il ne prend pas parti. En cinéma, la course au réalisme des effets spéciaux ne rend pas les films meilleurs. La preuve, c’est que le non-réalisme visuel du dessin animé (japonais, notamment) n’empêche pas de rentrer dans l’histoire ni de se laisser toucher, pour peu que l’histoire soit crédible.

Et la nuance se nourrit du banal, de l’ordinaire, de l’imperfection, de situations auxquelles le spectateur peut s’identifier, comme si on se servait de sa propre histoire pour lui en raconter une autre. Un domaine peu compatible avec l’instantanéité et la course à la surenchère des réseaux sociaux.

Le « cool » n’est pas touchant.

L’expérience argentique en numérique

L’expérience argentique en numérique

Comme en argentique

 

Matériel

  • Une carte mémoire de 1Go qui ne me permet de prendre environ 30 photos.
  • Gaffer sur mon écran pour ne pas avoir la visualisation des photos

 

Réglages

  • -RAW+jpeg noir et blanc
  • Mode M
  • Autofocus manuel
  • Gaffer sur l’écran arrière

 

Voici les photos prises lors de ce week end parisien, SOOC JPG:

(SOOC=Straight Out Of Camera=non passée dans logiciel de retouche externe)

 

Les notions techniques de base en photographie

Les notions techniques de base en photographie

L’appareil photo

Un appareil photo est composé d’un boitier et d’un objectif. L’appareil photo peut avoir un système de visée électronique ou optique. Quand il a une visée optique, on appelle ce type d’appareil photo un réflex. Il porte ce nom à cause de sa visée qui est dite reflex: c’est à dire que l’utilisateur voit ce qu’il se passe à travers son objectif grâce à un jeu de miroirs. Quand la photo est prise, le miroir se soulève et la lumière est captée par…. le capteur. Quand l’appareil propose une visée éléctronique, le photographe voit ce que le capteur enregistre via un petit écran secondaire situé au fond du viseur. On parle alors d’appareil mirrorless, ou hybride.

Ce qui fait la qualité de l’image et qui est donc le plus important est l’objectif. C’est pourquoi les objectifs de bonne qualité peuvent couter très chers.

Le boitier

Aujourd’hui, pour faire simple, tous les boitiers se valent. Le choix d’un boitier va être dépendant de votre usage. C’est pour cela qu’il est important de se poser la question de l’usage avant l’achat. Ce qui va faire aussi la différence est l’ergonomie, la façon dont on ressent le boitier dans les mains, si les boutons tombent bien sous les doigts. Et pour départager cela, rien ne vaut une visite physique en magasin pour prendre les boitiers en main.

Le capteur du boitier

C’est une pièce électronique situé au coeur de votre boitier qui convertit la lumière en signal électronique pour l’enregistrer sur la carte mémoire. Le capteur peut être plus ou moins grand selon le type de boitier.

  • Certains boitiers ont un capteur APS-C de dimension 14,8mmx22,2mm
  • D’autres boitiers ont un capteur “Plein format” (=Full frame) de dimension 24mmx36mm (le fameux 24x36)

Le rapport entre ces deux formats est de 1,6 (chez Canon)
La densité de pixel est exprimée en MegaPixel. Plus de mégapixel ne veut pas dire meilleures photos

Chaque format de capteur propose des avantages et des inconvénients, en fonction de votre utilisation.

 

L’angle de champ

C’est l’angle que capte l’appareil photo, la “largeur” de la scène.

 

L’angle de champ en fonction du capteur

Pour une même focale, des capteurs de tailles différentes vont fournir des angles de champs différents

 

Les objectifs

Il existe deux sortes d’objectif:

  • Les obejctifs zooms: grâce à la bague de zoom qu’on tourne à la main, on fait varier la focale.
  • Les objectifs fixes: la focale ne change pas, on modifie la perspective en se rapprochant ou s’éloignant de son sujet. (comme avec un smartphone par exemple)

Chacun possède ses avantages et inconvénients. En général, on choisi un objectif zoom ou un objectif fixe en fonction du type de photos que l’on souhaite prendre, et on change d’objectif en fonction des sujets. C’est un des avantages des appareils photos à objectifs interchangeables: pouvoir choisir de changer d’objectif en fonction de telle ou telle prise de vue.

Exemple d’un objectif zoom 24-70mm avec 3 objectifs fixes de 35mm

La focale

Un objectif est composé de plusieurs lentilles en verre. Même si optiquement ce que je vais dire est faux, c’est une façon pratique d’expliquer les choses:  un objectif possède un “centre optique”. On assimilera ici également le plan focal (foyer image) avec le capteur pour simplifier.

La distance focale est la distance en mm entre le centre optique de l’objectif et le capteur.

L’angle de champ en fonction de la focale

Et voici un exemple concret ( à capteur de taille identique) (ATTENTION: ces schémas sont optiquement faux mais pratique pour comprendre) (par exemple 24mm = Courte focale = grand angle de champ et 85mm = longue focale = petit angle de champ)

 

En théorie, il faut exprimer l’angle de champ en degré °
Mais dans le language photographique, on utilise la focale, ce qui trompe souvent les débutants.

 

En fonction du type de photos et du domaine, on va privilegier plus ou moins une longueur focale (et donc un angle de champ)

 

La perspective

Définition « perspective »Art, technique de la représentation en deux dimensions, sur une surface plane, des objets en trois dimensions tels qu’ils apparaissent vus à une certaine distance et dans une position donnée.

La perspective ne dépend que du point de vue : de l’endroit où se place le photographe. La perspective ne dépend pas de la focale.

Celui qui choisit une perspective (en se plaçant à 3 mètres d’un modèle par exemple) va donc ensuite choisir une longueur de focale en fonction du cadrage souhaité (un 100 mm pour un plan américain ou un 200 mm pour un gros plan par exemple). A l’inverse, celui qui choisit une focale avant tout, va devoir se déplacer selon le cadrage souhaité (éloigné pour un plan américain ou proche pour un gros plan par exemple). A chaque déplacement correspondra une nouvelle perspective

La mise au point (MAP)

C’est l’action de choisir les zones de la photos qui seront nettes et floues. C’est une action indissociable des considérations liées à la composition. Il faut donc choisir un endroit stratégique.

On fait la MAP:

  • en manuel: en tournant la bague de mise au point avec la main
  • en automatique: en utilisant l’autofocus.

Pour aller + loin:
La mise au point à l’infini permet d’avoir les plans éloignés nets.
L’hyperfocale est la distance de mise au point à laquelle tous les plans de la photo seront nets. Très utile en paysage

La profondeur de champ

La profondeur de champ est la zone nette de la photo. Elle peut être plus ou moins grande.
Elle est liée:

-à l’ouverture de l’objectif
-à la distance avec le sujet
-à la focale de l’objectif

(et c’est tout!)

La profondeur de champ n’est JAMAIS influencée par la taille du capteur. Mais vu que le capteur impacte l’angle de champ, il faudra faire varier d’autres paramètres, qui vont ensuite faire varier la PDC, pour comparer des cadrages identiques. Pour autant ce n’est ni un avantage ni un inconvénient : selon les situations, les gouts, et les techniques une grande PDC ou une PDC courte peuvent autant être atouts que contraintes.

 

L’ouverture

L’ouverture d’un objectif photographique est le réglage qui permet d’ajuster le diamètre d’ouverture du diaphragme.

Pour cela, on fait bouger un diaphragme situé entre les lentilles de l’objectif. Concrètement, vous pouvez le voir en regardant dans l’objectif quand vous prenez une photo:

Elle est caractérisée par le nombre d’ouverture ou ouverture géométrique.

N = \frac{f}{d}

On l’utilise la plupart du temps notée « f / N ». Ce nombre sans dimension est défini comme le rapport de la focale f au diamètre d de la pupille d’entrée. Par exemple, pour exprimer qu’un objectif est utilisé à une ouverture de 2,8, on écrira: f/2,8
Dans cette expression f désigne la distance focale. En pratique, cette signification est souvent ignorée, et « f/ » est considéré comme un préfixe introduisant le nombre d’ouverture. D’où le nom f-number (littéralement : « nombre f ») utilisé en anglais pour désigner le nombre d’ouverture.

Le réglage de l’ouverture d’un objectif:

L’ouverture à un impact sur la quantité de lumière ET la profondeur de champ. 

  • grande ouverture = grand diamètre = F petit = beaucoup de lumière rentre dans l’appareil = petite profondeur de champ = portrait
  • petite ouverture = petit diamètre = F grand = peu de lumière rentre dans l’appareil = grande profondeur de champ = paysage

En condition de luminosité difficile, sombre: l’utilisation d’un objectif à grande ouverture facilite la prise de photos.
Pour détacher mon sujet de l’arrière plan en créant du flou derrière lui: je privilegie l’utilisation d’un objectif à grande ouverture

 

La vitesse

On parle de vitesse, ou temps de pose, exprimée en seconde (s). Si vous préférez la métaphore de la fenêtre : le temps pendant lequel vous ouvrez la fenêtre.
1/2500eme de seconde est plus rapide que 1/10ème de seconde.

Le flou d’arrière plan et Bokeh

Le flou d’arrière plan est le flou qui se situe derrière le sujet. Il n’est pas quantifiable.


Le bokeh est la qualité de ce flou d’arrière plan. En toute rigueur on devrait prendre en considération tout ce qui n’est pas net, mais notre œil est habituellement plus sensible aux hautes lumières, et on remarquera plus aisément les formes que prennent les points lumineux en dehors du plan focal que certains photographes recherchent pour leur esthétique.

Bien qu‘il soit une caractéristique de la photographie [et non du matériel de prise de vue], c’est l’objectif utilisé qui détermine la forme et la taille du bokeh visible. Par exemple, un objectif avec des lames taillées plus circulairement permettra d’obtenir des formes plus rondes, plus douces, qu’un objectif dont le diaphragme est constitué de lames droites. Généralement, on cherche à obtenir un flou qui ne perturbera pas la lecture de l’image, « doux », « crémeux ». Les constructeurs en sont conscients et certains analysent en détails un nombre impressionnant de paramètres optiques afin d’obtenir un bokeh flatteur (ce qui constitue l’un des éléments reconnaissables de la « signature » de marques prestigieuses, Aussi cela justifie en parti le prix de ces objectifs !). A l’inverse, un objectif de conception moins soignée (ou de technologies dépassée) aura un bokeh plus « nerveux » (disques de lumière qui ne sont pas uniformes, aux bords très marquées, des formes moins circulaires, etc).

 

Le Crop Factor (utilisateur avancé)

 

La profondeur de champ n’est pas influencée par la taille du capteur. Mais vu que le capteur impacte l’angle de champ, il faudra faire varier d’autres paramètres, qui vont ensuite faire varier la PDC, pour comparer des cadrages identiques. Pour autant ce n’est ni un avantage ni un inconvénient : selon les situations, les gouts, et les techniques une grande PDC ou une PDC courte peuvent autant être atouts que contraintes.

 

 

 

Slow photographie

Slow photographie

 

“Si la vitesse ne tue pas le photographe, elle tuera à coup sûr la qualité de ses photographies.”

 

Le slow movement est apparu dans les années 1980, à la suite du constat que l’on est victime du stress de la vie moderne. Ce mouvement propose de ralentir le rythme de vie. Le slow movement se décline en plusieurs branches.

 

Vite, toujours plus vite.

Le monde tend vers plus d’efficacité, moins de temps perdu, plus de rendement. Oh il n’est pas question ici de proposer de tous mettre des bonnets péruviens, et de faire des rondes dans des champs de fleurs en chantant George Harrison, mais juste de ralentir un peu. 

Le slow est l’idée de ralentir ses activités afin d’améliorer durablement et profondément sa vie. En photographie, cela signifie peu de clichés mais de qualité. En somme, s’investir de longues journées épicuriennes à la réalisation d’une image. Le passage au numérique a permis de se laisser aller sans retenue au discours technico-commercial qui remplit les comparatifs de la presse. Les capteurs de lumière et autres passeurs de rêves ont laissé la place aux technophiles en sommeil. Aiguiser son regard, on y pense, mais après l’acquisition de l’équipement idéal… jeu sans répit où l’on reste perpétuellement insatisfait et totalement dépendant de pulsions que le marché entretient.

Avec le numérique, difficile de ne pas commencer par mitrailler et se disperser. Puis l’on revient doucement à une pratique contemplative et reposante. Capter un peu de l’essence d’un lieu, déceler sa beauté, demande en effet disponibilité, concentration et mobilisation de nos compétences. C’est seulement dans le silence, la solitude, la lenteur… dans cette fécondité de l’ennui que s’expriment l’âme, la beauté, la passion. La technologie amène des outils fantastiques et permet notamment, lors du traitement des images au « laboratoire numérique », de s’attarder longuement aux détails afin de s’approcher des images mentales recherchées. Pour contrebalancer ce temps de post-production sans cesse grandissant, il faut essayer de ne pas être « consommé » lors des réalisations d’images, créant très peu de photographies mais source d’émotions. Le bonheur est en chemin, alors autant ralentir.

 

Faire de la slow-photographie signifie simplement se sensibiliser à l’acte de photographier. Retrouver cet acte pur et, enfin, retrouver le plaisir de photographier, retrouver le plaisir de l’image créée, retrouver le plaisir de l’image regardée, retrouver le plaisir de revivre ses images en les observant !… Les philosophes de l’antiquité disaient déjà que le bonheur était de prendre conscience de ce que l’on fait au moment où on le fait… Ils avaient tellement raison… Prenons donc conscience, en composant nos images dans nos viseurs, que nous faisons de la photographie et que nous faisons de notre mieux pour faire de la bonne photographie ! La slow-photographie doit permettre de réfléchir sa photographie plutôt que de courir dans tous les sens, comme des déments… Elle permet d’arrêter ce mouvement qui met en danger aussi bien le photographe, que le sujet, que la photographie elle-même…

En slow-photographie, la prise de conscience est la clé. Ce n’est pas parce qu’elle est dite lente que cette photographie impose de réfréner ses reflexes et sa rapidité de réaction face à l’évènement, elle n’impose pas la prise de vue posée, la nature morte et le paysage !… Par contre, elle nous impose de réfléchir et prévisualiser ce que sera notre future image plutôt que de shooter impulsivement !… Shooter à la va vite va nous clouer devant l’ordinateur dans l’espoir de sauver quelques clichés et ainsi nous mécaniser un peu plus, alors que la prévisualisation nous permettra de délaisser l’ordinateur au profit de la création et du plaisir de créer.

La photographie lente est un remède à la folie de la surenchère, aux diktats des médias, de la pub et de la télévision qui nous poussent à remplir les cartes mémoires et à ne même pas voir le vrai sujet intéressant que l’on a pourtant devant les yeux…

 

 

Depuis une dizaine d’années, on observe le regain d’intérêt des photographes pour l’argentique et les procédés anciens, totalement à contre-courant du numérique et son flot d’images. C’est ce qu’on appelle la slow photographie. Derrière ce mouvement aux contours flous sont regroupés des photographes qui s’attachent davantage à enregistrer des durées plutôt que des instants. Puisqu’il n’est nullement question de matériel, ils utilisent la photo argentique, le travail à la chambre, le sténopé, le Polaroid

Composition et simplification

Composition et simplification

La scène réelle se déroule à 360° autour du photographe. Or une image formée par un objectif de 50mm monté sur un boîtier plein-format ne peut capturer qu’un champ de 46° sur la diagonale du capteur, soit 12% de la scène réelle. Il y a donc un choix arbitraire effectué sur la fenêtre spatiale utilisée, ces 12% d’espace que le photographe va montrer sur son image : l’espace est le premier choix du photographe.

 

La composition est l’art d’inclure ou non des éléments dans sa photo et de les organiser à l’intérieur d’un cadre. Souvent, les règles de compositions s’appuient sur des principes mathématiques d’harmonie, comme le nombre d’or ou la règle des tiers.

La composition consiste à placer :
1-les lignes majeurs (par exemple l’horizon) de l’image sur des lignes de forces (par exemple les 1/3).
2-les éléments clefs (par exemple le sujet) sur les intersections entre ces lignes.

On dégage donc le sujet et les éléments importants du centre de la photo

  • Ceci évite l’impression statique et banale d’une photo centrée.
  • Une photographie composée selon les règles de composition est supposée plus dynamique et donne plus d’espace au regard pour vagabonder.

 

Voici en très simple quelques grands principes de compositions selon Steve McCurry:

 

 

 

Simplification

 

La simplification est la ” règle ” la plus fondamentale de la composition (et de la photographie en général).

La simplification consiste à trouver l’angle le plus adapté pour  la photo, à contextualiser le sujet et à retirer les détails distrayants. Décidez ce qui dans l’image vous parait être principal, et construisez votre cadre autour de cela, en supprimant tout ce qui pourrait détourner le regard.

 

Eye-Catcher

 

 

“The only reason why people are attracted to it, it’s because a gun is in the picture. A gun is like a nude body. It just sucks out everyting. You don’t need to do anything good if. It’s cheating.” – Glen E.Friedman

 

De façon naturelle, le regard est attiré par certains éléments dans une photo. Ces éléments peuvent servir de point de départ à votre composition, en fonction de leur force :

  • Yeux
  • Visages
  • La forme humaine en général
  • Animaux
  • Objets de couleur claire (sur fond sombre)
  • Objets sombres (sur fond clair)
  • Objets aux couleurs chaudes (sur fond froid ou désaturé : rouge sur vert, rouge sur gris)
  • Objets à fort contraste

 

Techniques de composition

 

  • Zoomez (ou marchez) vers l’avant ou l’arrière, pour supprimer les détails distrayants du fond.
  • Suivre le sujet 
  • Marchez à gauche ou à droite, agenouillez-vous, allongez-vous, grimpez sur un objet ou levez la caméra au-dessus de votre tête pour retirer les objets distrayants du fond.
  • Utilisez une grande ouverture pour une faible profondeur de champ, pour brouiller un arrière-plan distrayant.