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Le problème des optiques modernes

Le problème des optiques modernes

 

Avec l’autorisation de Yannick Khong

 

De la quête de vitesse à la quête de résolution

 

Jusqu’à récemment, les capteurs photos ne pouvait pas dépasser 1600 iso proprement. Les focales fixes à grande ouverture étaient le seul moyen pour shooter en faible luminosité mais elles n’étaient pas très qualitatives. En 2012, les gammes Zeis OTUS et Sigma ART ont pris le parti de rajouter des éléments en verre dans les focales fixes pour améliorer les corrections optiques, mais au détriment d’autres paramètre comme le poids, le volume et le rendu 3d. 

 

Le rendu 3d ou “3d pop lens effect”

 

Définition: Cet effet 3D est caractérisé par une bonne restitution sur la photo de la sensation de profondeur.

Quand on commence à lire ce qui se dit sur les optiques L de canon ou sur les Zeiss, pourquoi elles coûtent si chères, plusieurs photographes évoquent quelque chose d’intangible, une sorte de poésie, qu’on ne peux pas comparer sur un test de mires. Ces photographes qui utilisent ces optiques se sentent plus à l’aise qu’avec des optiques modernes “plus nettes”, “plus piquées”, “plus parfaites”. Et ce n’est pas une question de dynamique du capteur. Cela est du au aux micro-contrastes.

 

“Le micro-contraste est la plus noble des caractéristiques optiques”

 

Le micro-contraste est la capacité d’une optique de rendre la richesse et la vibrance des tons d’une couleur depuis sa tonalité la plus sombre jusqu’à la plus claire.
Une optique avec de bons micro-contrastes rends des couleurs plus riches et des transitions plus subtiles, ce qui améliore la sensation de profondeur. C’est ce que les photographes appellent l’effet 3d-pop, ou rendu 3d (ou 3d pop effect). Cela n’a aucun rapport avec la résolution, la netteté ou le bokeh.

 

Une optique avec un bon micro-contraste peut produire une photo fidèle et naturelle, au détriment d’une bonne netteté ou d’un joli bokeh. Une optique très piquée (comme les nouvelles optiques sigma) peuvent ne pas rendre cet effet. On dit d’ailleurs que ces optiques plus modernes ont un rendu plus plat, plus digital, plus clinique, plus froid.

 

 

Le rendu très plat des optiques modernes

 

Tout repose sur la citation de Ken Wheeler: “Glass is evil”. En effet, un objectif est composé de lentilles en verres. Or les optiques modernes comportent plus de lentilles que leurs homologues d’il y a quelques années.

 

 

Le postulat de départ est qu’un plus grand nombre de lentilles en verre affecte plus la qualité de l’image. Plus de verre transmets moins de luminosité, plus d’aberrations optiques et chromatiques et surtout favorise une baisse des micro-contrastes.
La perception de la netteté et des détails est optimisé, mais tout le reste est altéré (dont la perception des couleur et de la profondeur)

 

The lens intention diagram

 

Ce diagramme montre les compromis de rendu et de conception d’un objectif en fonction de ce pourquoi il a été conçu.

1-Les optiques avec moins de lentilles ont un meilleur effet 3d mais moins de correction optique.
2-Les optiques avec plus de lentilles ont un moins bon effet 3d mais plus de correction optique.
3-Les optiques avec une grande ouverture et une grande correction optique ne peuvent pas rendre d’effet 3d
4-Les optiques avec une grande ouverture et un bon rendu 3d ont moins de résolution dans les angles

 

Et voici le diagramme avec les domaines de la photographie:

 

 

La mauvaise direction

 

Depuis quelques années, les industriels nous pondent des objectifs sur-corrigés avec toujours plus de verre et de traitements de surface. Il en résulte d’une part un gain considérable de volume de ces objectifs, donc moins pratiques à utiliser au quotidien, et surtout avec un rendu plus plat qui présente moins de caractère et d’aptitude à enregistrer des images fidèles.

 

 

A l’opposé, les anciennes focales fixes n’ont pas que du caractère, elle permettent une vision fidèle et naturelle, sans sur-correction optiques.

 

Exemple de Canon

 

 

 

 

 

 

 

En conclusion, il faut privilegier des optiques “low-elements” avec peu de lentilles pour permettre un meilleur cheminement de la lumière et donc avoir plus de transmission de l’information des couleurs ce qui influencera un meilleur rendu de la profondeur et donc un meilleur rendu de l’effet 3d pop. Les anciennes focales fixes ont encore de beaux jours devant elles !

 

Voyages et photographie

Voyages et photographie

“Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… “ La Vallée des rubis (1955) – Joseph Kessel

Bien sur, chacun à ses envies, projets et façons de voyager. Aucune n’est meilleure que les autres. Que ce soit un trek de 3 semaines à l’autre bout du monde, ou bien une micro-aventure de 2 jours à côté de chez vous, le voyage photographique est avant tout un état d’esprit qui va vous permettre de faire des photos que vous n’auriez pas faites en temps normal, et avec l’appareil que vous avez à disposition. N’ayez pas peur de tenter l’aventure, car en voyage, les contraintes et les galères se transforment toujours en bons souvenirs.

Tout ce que vous avez à faire, c’est de décider de partir et le plus dur est fait. Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez.

Et rappelez vous que voyager peut aussi être conceptuel et se faire au fond de votre jardin. Car comme dit Marcel Proust: Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.

 

Voyager pour avoir un rapport différent au temps

 

Les journées ne font que 24 heures et sont rythmées par notre quotidien. J’ai toujours l’impression de courir après le temps, d’en manquer. Le temps passe trop vite. Or, en voyage, le temps s’écoule différemment.

  • Avoir l’impression que le temps n’existe pas
  • Une façon de vivre intensément l’instant présent
  • Vivre mille choses par jour

 

Voyager pour partir à la découverte du monde

 

Voyager c’est assouvir sa curiosité, c’est confronter ce qu’on a lu ou vu à une autre réalité.

  • Apprendre
  • Voir “en vrai” ce qu’on n’a vu qu’en images
  • Changer quelquefois de point de vue
  • Découvrir d’autres manières de vivre et de penser
  • Faire des rencontres inattendues
  • Voir des paysages à tomber à la renverse
  • Manger des mets improbables
  • Se sentir étranger

 

Voyager pour vivre intensément

 

Quelquefois le carcan de la société, celui du travail, le poids des responsabilités peut devenir pesant. Le quotidien peut être lassant. Voyager apporte des étincelles, et l’impression de vivre !

  • Partir à l’aventure pour profiter de la vie
  • Avoir un sentiment de liberté
  • Casser la routine
  • Être en mouvement
  • Perdre ses repères
  • Rechercher un dépaysement
  • Vivre des expériences insolites
  • Échapper à la société de consommation, parfois
  • Retrouver son enthousiasme d’enfant
  • Connaître des émotions plus intenses
  • L’impression de se retrouver, de prendre du recul

 

Superfeel ( Moment Design )

Superfeel ( Moment Design )

“STOP SHOOTING WHAT IT LOOKS LIKE AND START SHOOTING WHAT IT FEELS LIKE!”

 

Anciennement appelé concept de “moment design”, le concept “superfeel” est le mariage parfait entre votre identité esthétique et la spontanéité du photojournalisme. Les techniques du Superfeel vous permettent de créer très simplement des images pleines de sens par le biais d’une expérience forte et unique, tant pour vous que pour vos sujets. Les techniques Superfeel sont un hommage aux connections humaines.

Le Superfeel met en avant et célèbre la beauté des sentiments dans les relations entre êtres humains

Pendant un shooting, le photographe est là pour vous guider dans votre gestuelle; ce qu’on appelle le Posing. Mais aussi, le photographe va vous proposer ce qu’on appelle des invitations. Ce sont des petits jeux de rôles qui vont vous permettre de sortir du contexte de la séance photographique. D’abord de façon très légère, superficielle puis de plus en plus profonde pour créer une connexion spécial, seul ou avec une autre personne. Il s’agit de suggérer une atmosphère, un ressenti, un sentiment pendant un moment donnée! Il s’agit donc de techniques d’interactions et non pas de techniques de prise de vue. Elle permettent de déclencher chez nos sujets des réactions authentiques et personnelles.

 

 

1: CHANGER DE PERCEPTION

 

Laisser de côté les a priori, nos soucis personnels et apprendre à voir la beauté en chacun.

 

 

2: CRÉER UNE ATMOSPHÈRE POSITIVE

 

En voyant notre sujet comme une belle personne, nous créons un climat dans lequel il sera plus enclin à s’ouvrir et partager ce qui le rend unique. C’est un fonctionnement en miroir très intéressant !

 

3: LES INVITATIONS

 

Ce sont les petites interactions que l’on propose, sous forme de jeux, questions, ou réflexions qui invitent le sujet à se projeter dans différentes atmosphères et provoquent tout un panel d’émotions en fonction de l’invitation lancée. 

 

Nous déclenchons bien souvent trop tôt, et l’expression n’est pas photogénique si elle n’est pas aboutie. En étant dans une atmosphère positive et ouverte, libre de tout jugement, nous créons cet espace sécurisé afin que notre sujet puisse s’exprimer dans toute sa splendeur.

 

Je vous laisse regarder cette vidéo inspirante sur le superfeel power :

 

Spectaculaire ou intime ?

Spectaculaire ou intime ?

Aujourd’hui, on communique trop. Souvent pour ne rien dire, d’ailleurs, mais le problème n’est même pas là. Dans cet océan d’informations, de gens en quête d’attention (et pas juste par narcissisme, aussi pour trouver des clients), pour sortir du lot, il faut parler plus fort. En terme de réseaux sociaux, on appelle ça faire le buzz. Et le buzz se nourrit de spectaculaire et d’extraordinaire. Du coup, c’est simple, la nouvelle norme, c’est la mise en scène dramatisée de situations complètement hors normes. Un comble.

Le problème du spectaculaire, c’est qu’il est l’antinomie de l’intime. L’intime, c’est tout ce qui touche personnellement.
L’intime vit dans le domaine de la nuance, voire de la délicatesse, de l’impression, de la poésie.
Le spectaculaire vit dans le domaine de l’étonnement, de la surprise, de la surenchère.
Le problème est que le spectaculaire est son propre ennemi : en abuser, c’est le banaliser, et ce qui est banal ne peut plus être spectaculaire. Donc le spectaculaire doit rester rare, faute de quoi la seule solution est une fuite en avant, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. Mais ce faisant, premièrement l’œil se fatigue aussi vite qu’il s’était émerveillé, deuxièmement cet art dévoyé ne se soucie plus d’expressivité mais de virtuosité pure. On se satisfait du medium plutôt que de ce qui est représenté avec. On apprécie la réalisation plutôt que le contenu. 

Le “n’importe quoi” spectaculaire élève la fanfreluche au rang d’outil narratif. Il fait le choix du racolage par la stupéfaction, et transforme l’outil en prétexte, en supprimant le but. Il fait passer l’accessoire au premier plan et relègue l’humain au second. Ce faisant, il verrouille la portée émotionnelle et intime de l’œuvre derrière un écran d’artifices trop évidents pour qu’on puisse voir à travers.

En conséquence, il produit des photos pauvres, des films pauvres, de la musique pauvre. Le résultat en jette, de prime abord, juste le temps qu’on s’y habitue et qu’on passe à autre chose. Et malgré la profusion graphique, le fond reste désespérement artificiel et non crédible. Comme un poème qui ne serait fait que de mots compliqués sans liens entre eux. Il satisfait des appétits purement esthétiques, superficiels, sans faire appel à la sensibilité.

À la fin, la crédibilité de l’œuvre repose essentiellement sur sa nuance. Sans nuance, on transforme l’art en défi sportif où le gagnant est le plus virtuose. Comme ces peintres et dessinateurs qui copient des photos en peintures ultra-réalistes, sans aucun bénéfice artistique, mais dont la maîtrise suscite l’admiration et dont le résultat relève plutôt de l’artisanat d’art puisqu’il ne prend pas parti. En cinéma, la course au réalisme des effets spéciaux ne rend pas les films meilleurs. La preuve, c’est que le non-réalisme visuel du dessin animé (japonais, notamment) n’empêche pas de rentrer dans l’histoire ni de se laisser toucher, pour peu que l’histoire soit crédible.

Et la nuance se nourrit du banal, de l’ordinaire, de l’imperfection, de situations auxquelles le spectateur peut s’identifier, comme si on se servait de sa propre histoire pour lui en raconter une autre. Un domaine peu compatible avec l’instantanéité et la course à la surenchère des réseaux sociaux.

Le « cool » n’est pas touchant.

Slow photographie

Slow photographie

 

“Si la vitesse ne tue pas le photographe, elle tuera à coup sûr la qualité de ses photographies.”

 

Le slow movement est apparu dans les années 1980, à la suite du constat que l’on est victime du stress de la vie moderne. Ce mouvement propose de ralentir le rythme de vie. Le slow movement se décline en plusieurs branches.

 

Vite, toujours plus vite.

Le monde tend vers plus d’efficacité, moins de temps perdu, plus de rendement. Oh il n’est pas question ici de proposer de tous mettre des bonnets péruviens, et de faire des rondes dans des champs de fleurs en chantant George Harrison, mais juste de ralentir un peu. 

Le slow est l’idée de ralentir ses activités afin d’améliorer durablement et profondément sa vie. En photographie, cela signifie peu de clichés mais de qualité. En somme, s’investir de longues journées épicuriennes à la réalisation d’une image. Le passage au numérique a permis de se laisser aller sans retenue au discours technico-commercial qui remplit les comparatifs de la presse. Les capteurs de lumière et autres passeurs de rêves ont laissé la place aux technophiles en sommeil. Aiguiser son regard, on y pense, mais après l’acquisition de l’équipement idéal… jeu sans répit où l’on reste perpétuellement insatisfait et totalement dépendant de pulsions que le marché entretient.

Avec le numérique, difficile de ne pas commencer par mitrailler et se disperser. Puis l’on revient doucement à une pratique contemplative et reposante. Capter un peu de l’essence d’un lieu, déceler sa beauté, demande en effet disponibilité, concentration et mobilisation de nos compétences. C’est seulement dans le silence, la solitude, la lenteur… dans cette fécondité de l’ennui que s’expriment l’âme, la beauté, la passion. La technologie amène des outils fantastiques et permet notamment, lors du traitement des images au « laboratoire numérique », de s’attarder longuement aux détails afin de s’approcher des images mentales recherchées. Pour contrebalancer ce temps de post-production sans cesse grandissant, il faut essayer de ne pas être « consommé » lors des réalisations d’images, créant très peu de photographies mais source d’émotions. Le bonheur est en chemin, alors autant ralentir.

 

Faire de la slow-photographie signifie simplement se sensibiliser à l’acte de photographier. Retrouver cet acte pur et, enfin, retrouver le plaisir de photographier, retrouver le plaisir de l’image créée, retrouver le plaisir de l’image regardée, retrouver le plaisir de revivre ses images en les observant !… Les philosophes de l’antiquité disaient déjà que le bonheur était de prendre conscience de ce que l’on fait au moment où on le fait… Ils avaient tellement raison… Prenons donc conscience, en composant nos images dans nos viseurs, que nous faisons de la photographie et que nous faisons de notre mieux pour faire de la bonne photographie ! La slow-photographie doit permettre de réfléchir sa photographie plutôt que de courir dans tous les sens, comme des déments… Elle permet d’arrêter ce mouvement qui met en danger aussi bien le photographe, que le sujet, que la photographie elle-même…

En slow-photographie, la prise de conscience est la clé. Ce n’est pas parce qu’elle est dite lente que cette photographie impose de réfréner ses reflexes et sa rapidité de réaction face à l’évènement, elle n’impose pas la prise de vue posée, la nature morte et le paysage !… Par contre, elle nous impose de réfléchir et prévisualiser ce que sera notre future image plutôt que de shooter impulsivement !… Shooter à la va vite va nous clouer devant l’ordinateur dans l’espoir de sauver quelques clichés et ainsi nous mécaniser un peu plus, alors que la prévisualisation nous permettra de délaisser l’ordinateur au profit de la création et du plaisir de créer.

La photographie lente est un remède à la folie de la surenchère, aux diktats des médias, de la pub et de la télévision qui nous poussent à remplir les cartes mémoires et à ne même pas voir le vrai sujet intéressant que l’on a pourtant devant les yeux…

 

 

Depuis une dizaine d’années, on observe le regain d’intérêt des photographes pour l’argentique et les procédés anciens, totalement à contre-courant du numérique et son flot d’images. C’est ce qu’on appelle la slow photographie. Derrière ce mouvement aux contours flous sont regroupés des photographes qui s’attachent davantage à enregistrer des durées plutôt que des instants. Puisqu’il n’est nullement question de matériel, ils utilisent la photo argentique, le travail à la chambre, le sténopé, le Polaroid

Edition et impression

Edition et impression

Imprimer, c’est choisir et renoncer.

Imprimer ses photos peut paraître une fin en soi : on imprime des photos afin de les sauvegarder ou de les partager. Mais en réalité, le plus intéressant dans le processus d’impression, c’est tout ce qui se passe avant de recevoir votre tirage ou album livre photo.

A moins d’avoir une immense maison et un budget illimité, vous ne pourrez pas vous permettre d’imprimer toutes vos photos. Les photos retenues pour l’impression, qu’il s’agisse de tirages classiques, d’un album photo ou bien d’un tirage grand format, seront toutes passées par une étape de tri et de sélection souvent longue et fastidieuse. Cette étape vous permet généralement de prendre conscience que vous avez pris trop de photos, mais permet surtout de choisir les photos retenues (et donc de renoncer à imprimer toutes les autres, du moins pour le moment). Ce choix est très important et constitue, dans le jargon photo, l’editing.

Parmi une multitude d’images capturées, seules celles retenues prennent vie. Une photographie n’existe réellement que si elle a été choisie, retenue, sélectionnée, peaufinée, imprimée, rangée, stockée, et … retrouvée quand on la cherche.

Imprimer ses photos permet ainsi de redonner de la rareté à l’image, car c’est cette photo que vous avez sélectionnée et qui se trouve désormais entre vos mains sur le support que vous avez choisi.

Imprimer ses photos permet aussi de les offrir aux personnes concernées. Après chaque mariage, je fais tirer quelques photos pour les offrir à mes mariés. Car recevoir des photos tirées est l’aboutissement final du processus photographique.